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Créé le : 26/06/2009 22:41
Modifié : 11/08/2009 09:13

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ELIAWE


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-Alerte Nocturne-

27/06/2009 00:05

-Alerte Nocturne-


Eliawe :

Quelquefois, il y a dans la nuit des cris

Que je me sens coupable de ne pas entendre

Et parfois, dans la nuit, je sais que tu écris

Par tes phrases, j’apprécie me laisser surprendre

Une soirée d’automne, l’encre s’est tarie

Laisse-moi m’approcher de tes mots et apprendre…

 

Slamerjack:

 

Et quelquefois, le sommeil me fuit

Et je laisse la panique s’étendre

S’infiltrer au fond de mon lit

Afin qu’elle me réduise en cendres

Je scrute l’ombre, qui dans un coin, est tapie

En écoutant sa voix douce, presque tendre…

« Vincent…crois-tu au bonheur ? »

Elle s’avance alors, démarche saccadée

Poupée de cire fondue et brisée

Dans sa main, un accordéon désaccordé

Accompagne la valse des âmes mortes

« Vincent…crois-tu au bonheur ? »

Ses mots résonnent, se superposent, m’enchaînent

Vers la voie des ombres, des visages en porcelaine

En farandole, dansent bossus et naines

Rois et reines, et qu’importe…

« Vincent…as-tu peur ? »

 oui.

Je vis l’Alerte Nocturne.comme l’on vit sa propre mise à mort.seul.et étendu sur mon linceul.j’attends l’ultime coup sur mon corps.je suis la proie de l’Oiseau diurne.et ses yeux.qui me fixent.qui m’enlisent.sans que je puisse respirer.cet air radieux.qui te transperce tels des rayons X.son apparition est ma hantise.sans que je puisse la commander.

 Le clown aux yeux diaphanes m’aime.me hait.et m’attend.

« Vincent…as-tu peur ? »

 oui.

Je vis mes nuits.comme l’on vit son propre enterrement.sans échappatoire.et étendu dans le noir.je sombre dans l’inconscient.au milieu de mes insomnies.et son sourire.qui transpire tant de haine et d’amour.derrière le rouge à lèvre.ce visage triomphant qui étend son empire.qui me guette encore et toujours.qui veut que je vive qui veut que je crève.

 Le clown aux yeux diaphanes m’aime.me hait.et m’attend.

 

 Eliawe :

 

Mais quelquefois encore, il y a ces étoiles

Pour éclairer ses yeux effrayants et frayant

Un chemin jusqu’à toi. Je sais le temps qui voile

Les surfaces de lune aux rayons rougeoyants

Sans angoisse, sans peur, sans alarme, sans râle…

 

 Tous les pantins ont des voix d’ombres, des peaux de craies trop maquillées et trop livides. Des lèvres closes, scellées d’acier. Et du sang dans les psaumes des mains, tendues vers un ciel rayé des sceaux d’inexistence coulés aux cires des silences dévoilés, et trop tus. Tous les pantins ont des voix sourdes et trainent sur leurs pas les ficelles trop lourdes, trop rouges, trop blanches. Des regards gris, trop fatigués et une absence pour seul bagage, et l’insomnie pour seul mirage. Tous les pantins ont peaux pastelles, robes en blessures d’aquarelles qui rayent les cieux qu’on ne voit pas, qu’on ne voit plus mais qu’on sait nus…

Les yeux fermés

 De cauchemars

Taisent les

 Restes de Rêves.

 

Le sommeil fuit en vagues pluies, alarmes des cils qui battent encore les vents lointains, souffles de larmes des univers un peu fragiles… un peu facile, un peu gracile en « si » versés d’éclats de vers où se noyer d’avoir trop bu les insomnies des nuits sans clair et des humeurs qui font leurs nids comme un corbeau dans un cadavre.

Et je suis seule aussi dans les draps funéraires

Des nuits qui parlent trop, fleuries en amarantes

Sur les peaux délabrées d’un sommeil mortuaire

Qui m’aime et qui me hait dans ses aubes d’attente.

Et l’aurore est horreur à l’honneur des jours sans faim, des nuits sans fond en vies de vide… l’aube approche, accroche ses rideaux au-dessus nos paupières, alerte l’échappée des océans nocturnes qui fuient entre les doigts des peurs agonisées aux cils fardés de cendre.

Tous les pantins ont la peau nue, on les maquille pour oublier…

 

Les yeux blancs

 Sont aveugles

 Et les mots

Savent se Taire.

 

L’ombre t’haine.



Je.Commentaire de Eliawe (27/06/2009 12:11) :

Hihi. (Non, pas plus construit ni constructif.) (J'aime toujours pas mon début.)





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